Rencontre avec Julie Vuitton

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Meet The Team, c’est l’interview détente des talents du studio. Apprenez à nous connaître, découvrez nos parcours, nos jeux préférés, notre vie à Ubisoft et nos talents cachés ! Cette fois-ci, rencontrons Julie Vuitton, Lead Community Developer sur le jeu Howrse.

 

 

Est-ce que tu joues ? 

Je ne suis pas une grosse joueuse. Dans ma vie j’ai eu deux consoles : ma Gameboy Pocket et la Switch et entre les deux y’a un énorme gap ! La Switch c’est un moyen de se retrouver avec mon père et ma sœur, on se fait des parties de Mario Kart en ligne. Quand on se voit en vrai, ça arrive aussi qu’on passe la soirée à y jouer ! Mais j’ai tendance à devenir vite accro aux jeux que j’essaie. Je joue aussi sur mobile, à des choses très casual comme du Picross.

 

Quel est le jeu vidéo qui t’a le plus marquée ?  

J’hésite entre deux jeux. Le premier, c’est Le Roi Lion sur Gameboy, un des premiers jeux auxquels j’ai joué. J’ai adoré le jeu, j’ai encore en tête le premier niveau que j’ai refait plein de fois. Par contre, c’était hyper dur ! 

Le deuxième jeu c’est Sim City 2000. J’ai le souvenir de mon père qui l’a récupéré sur son ordinateur et on y a joué tous les deux. Je me souviens que la première chose qu’on a placée sur la carte, c’était un poteau électrique qui clignotait parce qu’il fallait l’alimenter ! Je pense que même maintenant, si tu me donnes Sim City je peux jouer des dizaines d’heures. 

 

Quel boss de fin t’a donné le plus de fil à retordre ?   

El Stomacho dans Rayman Legends. C’est un niveau où on est dans son estomac et il est assez dur. Je ne pouvais pas quitter le jeu sur ma Switch pour en lancer un autre car sinon j’aurais dû recommencer le niveau du début, donc je mettais juste ma Switch en veille et j’étais obligée de le finir (Rires). J’ai fini par faire une pause et y revenir après quelques mois, et j’ai enfin réussi à terminer le niveau hyper vite. J’étais très fière de moi. 

 

Comment as-tu atterri dans notre studio ?  

J’ai commencé comme Community Manager du serveur allemand de Howrse il y a un peu plus de 10 ans, alors que je n’étais ni une grande joueuse, ni fan d’équitation et que je ne jouais pas au jeu. Donc c’est plus l’allemand qui a rendu ça possible. De fil en aiguille, j’ai continué et j’ai fini Lead Community Developer ! 

 

Si tu devais décrire ton métier en une image ou un meme ?   

Ça fait 10 ans que je fais ce boulot et ce midi encore je me suis retrouvée à l’expliquer à ma mère. Ce n’était pas la première fois que je lui expliquais bien sûr. C’est toujours un enjeu. En voyant ma fenêtre Teams de loin elle m’a demandé si la personne à qui j’écrivais était un joueur, mais en fait c’était juste quelqu’un de mon équipe. (Rires)

 

 

Quel est ton meilleur souvenir à Ubisoft ?  

Celui auquel je pense c’est la frénésie de l’E3 où on se retrouve en équipe, au bureau, et où on attend fébrilement l’annonce du projet qui était jusque-là confidentiel. À partir de ce moment, on peut enfin parler du projet sur lequel on travaille depuis des mois et des mois, voire des années. Dans le cadre de mon travail, c’est aussi le moment où on va pouvoir activer tous les canaux de communication. On va lancer la page Facebook, Instagram, Twitter, la chaine Youtube… Tout ça est déjà prêt mais non visible par le grand public, on a juste à appuyer sur quelques boutons pour publier. C’est très stressant parce qu’on a toujours un peu peur de leaker vu que tout est en ligne. Pour l’un des Ubisoft Forward, je travaillais sur un jeu avec un vrai beau trailer, c’était super. En revanche, on avait nos liens de pré-téléchargement qui ne marchaient pas, c’était lors d’un pont du 14 juillet donc beaucoup de gens étaient absents, c’était très stressant. Mais la réaction du public face au trailer c’était un grand moment, c’est toujours un grand moment.  

 

Tu fais quoi quand tu n’es pas au travail ?  

Je vais dans une salle d’escalade à Montreuil avec les collègues. On a commencé il y a un peu plus d’un an et j’adore. C’est un sport à la fois social et individuel, il y a des gens autour de toi qui te soutiennent, on célèbre les réussites de chacun, on arrive à se faire progresser mutuellement. Et la salle est vraiment juste à côté du boulot donc on a ce rituel : tous les jeudi soir, on y va. Et souvent quand on y va le midi, on croise d’autres collègues Ubi. C’est vraiment cool. En dehors de l’escalade, je fais aussi beaucoup de yoga depuis 4 ans, ainsi que du vélo de route depuis 2017. Mais aussi du vélo de ville, puisque je viens au studio à vélo. Enfin, quand je peux, le midi, je vais à la salle de sport ou courir au bois de Vincennes ! 

 

 

De quelle réalisation es-tu le/la plus fier ?  

Ce dont je suis très fière, c’est que j’ai un diplôme de professeure de Yoga ! C’est un diplôme de yoga Vinyasa que j’ai obtenu il y a deux ans. Avant le confinement je pratiquais le triathlon en club et pendant le confinement je me suis mise à faire énormément de Yoga (même si j’avais commencé avant). La personne dont je suivais les vidéos de yoga en ligne avait une formation en 200h que j’ai suivie. J’ai eu mon diplôme en mars 2021. Pour la séquence de fin de diplôme, le dernier weekend de la formation, j’ai sorti le grand jeu : j’ai sorti ma guitare pour faire chanter le mantra Shiva Shambo aux autres participantes de la formation. J’ai aussi donné des cours à des copines en ligne, même si je n’ai pas trop la place chez moi. En tout cas, j’en suis super fière et ça m’aide beaucoup dans ma pratique du Yoga même si je ne donne pas de cours aujourd’hui. 

 

Quelle chanson te file la pêche à coup sûr ?  

C’est une chanson qui s’appelle Atari de Hiatus Kaiyote, d’ailleurs en ce moment même je porte un t-shirt d’un de leurs concerts auquel je suis allée récemment. C’est de la néo-soul ou future soul. Je peux y revenir quel que soit le moment, la période de l’année. Ça doit faire 10 ans que je les connais, et je les ai découverts sur Youtube, une plateforme sur laquelle je vais de musique en musique et qui me montre quels groupes sont liés à d’autres groupes. Une super découverte ! 

 

Crédits :
Editeur : Jean-Baptiste Fantova
Graphiste : Stéphanie Guérin

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