Meet The Team, c’est l’interview décalée des talents du studio. Apprenez à nous connaître, découvrez nos parcours, nos jeux préférés, notre vie à Ubisoft et nos talents cachés ! Cette fois-ci, rencontrons Nicolas Anselmi, Senior Talent Acquisition Specialist au studio.
Salut Nicolas, alors est-ce que tu joues ?
Oui, je joue beaucoup et je suis ce qu’on pourrait appeler un hardcore gamer. Je joue depuis l’époque où mon père avait un vieil ordinateur Amstrad avec un lecteur de cassette audio et un clavier. Des jeux des années 1980 comme Oh Mummy! ou Sorcery, qui étaient dans ces cassettes. En grandissant, j’ai eu ma première console Nintendo 64 sur laquelle j’ai beaucoup joué à Zelda : Ocarina of Time.
Mon père est toujours un gamer aujourd’hui et joue à des jeux auxquels je ne joue pas, comme Far Cry ou encore Uncharted. Moi j’aime tester toutes les plateformes. Je joue sur mobile, PlayStation, Switch… En ce moment, je suis sur Shin Megami Tensei 5. J’ai testé quelques FPS comme Resident Evil : Village mais c’est trop intense pour moi. J’aime jouer à mon rythme sans dépendre des autres, et sans que mes actions ne contribuent à l’expérience des autres.
Quelle est ta plus belle rencontre dans le jeu vidéo ?
Entre le lycée et la prépa, je jouais à Ragnarök Online, un MMORPG visuellement animé du style manga. C’est dans ce jeu que je suis entré en contact avec une femme basée en Allemagne mais que je n’ai jamais rencontré dans la vraie vie. Ça fait 15 ans qu’on se connait et on est toujours en contact aujourd’hui. C’est assez fou d’y avoir rencontré une personne qui n’a pas la même vie que moi et de me lier d’amitié avec elle. Je pense que c’est ça aussi, la magie du jeu vidéo.
Comment as-tu atterri dans notre studio ?
Ça faisait 10 ans que je travaillais en dehors du jeu vidéo sans jamais imaginer l’intégrer. C’est en discutant avec des collaborateurs du siège que l’idée m’est venue. Après une courte expérience dans une autre entreprise, j’ai décidé de me lancer dans le jeu vidéo et un chasseur de tête m’avait justement contacté pour me proposer un poste chez Ubisoft.
J’ai passé des entretiens jusqu’à intégrer le studio en 2020, au tout début du confinement. Avant, je pensais que le jeu vidéo était juste un monde merveilleux de création. Puis je me suis rendu compte qu’en fait, c’était une vraie entreprise.
Aujourd’hui, je travaille dans les équipes de recrutement du studio. Mon rôle est de trouver les personnes qui veulent rejoindre nos équipes pour travailler sur nos projets. La plupart du temps, c’est mon équipe et moi qui envoyons des messages sur LinkedIn à de potentiels candidats. Si vous recevez un message de notre part, soyez indulgents ! Rires.
On contacte les gens parce que le marché du triple A est très réduit. On a besoin de personnes qui vont connaître les modes de production, et ces dernières ne pensent pas à postuler à nos offres. Donc, on les contacte directement. La technique du “Post & Pray” qui consiste à attendre et espérer qu’un candidat soit intéressé par nous est de plus en plus obsolète car aujourd’hui, 50% de nos recrutements ne sont pas des candidatures.
Tu fais quoi quand tu n’es pas au travail ?
Je joue et je vais beaucoup au ciné ! J’ai un très joli chat dont je m’occupe et je fais des sports aériens. Du tissu aérien, du cerceau aérien et de la pole dance. J’ai moins le temps aujourd’hui et avec la crise sanitaire, c’est plus compliqué. Mais avant, je m’impliquais 12 heures par semaine. J’y passe beaucoup de temps parce que ce n’est pas un sport ennuyeux ou répétitif.
J’aime renouveler les expériences et là c’est un sport avec une activité vraiment physique où tu portes ton poids à bout de bras. Tu travailles tout le corps et ça implique des mouvements de danse. Ça fait plus de 6 ans que j’en fais et à chaque nouveau cours, j’apprends quelque chose. J’ai l’impression d’avoir une activité créative et sportive : c’est épanouissant et en plus j’ai l’impression de voler !
Ta punch line préférée ?
« Candidat n’est pas un métier. »
La phrase n’est pas de moi mais je l’utilise souvent. C’est facile quand on fait du recrutement d’oublier qu’on veut évaluer les compétences de la personne en face de soi. Donc de son métier à elle, et pas le fait que ça soit un bon candidat.
Quand on va chercher des gens qui ne postulent pas, il faut leur proposer une expérience candidat qui soit constructive et positive. Et pas leur imposer un processus complexe, sans transparence et avec trop d’étapes.
Mon métier est de proposer un processus de recrutement, mais la personne que je vais chercher a peut-être autre chose à faire et peu de temps à consacrer à mon processus. Elle n’a peut-être même pas envie de comprendre ou de perdre son temps. Selon moi, on ne va pas créer de l’engagement en partant du principe que les candidats sont à notre disposition.
Cette punch line couvre pleins d’aspects de mon métier de recruteur, et me permet in fine de me confronter à la réalité du marché du jeu vidéo.
Crédits :
Editrice : Jennifer Lufau
Graphiste : Stéphanie Guerin
