Ubisoft et Fusion Jeunesse aident les jeunes à lutter contre le décrochage scolaire

Ubisoft Paris aide les étudiants à lutter contre le décrochage avec Fusion Jeunesse

Cette année, quelques collaborateurs du studio Ubisoft Paris ont donné de leur temps pour aider des lycéens à lutter contre le décrochage scolaire avec l’organisation canadienne Fusion Jeunesse. Ces étudiants devaient créer un jeu vidéo avec l’aide de leurs mentors – des membres de notre studio- et une cérémonie de remise de prix a eu lieu avec la présence de notre directrice générale !

Dans la continuité de l’alliance existante avec Ubisoft Montréal et Ubisoft Bordeaux, nous avons lancé ce partenariat avec Fusion Jeunesse en 2019. La vocation de cette association canadienne est de lutter contre le décrochage scolaire, et pour ce faire, elle a créé différents parcours pour encourager les étudiants. Parmi ces parcours proposés, l’un d’eux était très intéressant pour nous puisqu’il s’agissait d’aider les étudiants à créer un jeu vidéo, domaine dans lequel nous avions une expertise à apporter.

Ainsi, lorsque Fusion Jeunesse s’est développé à Paris et ses environs, Ubisoft Bordeaux nous a parlé de cette belle opportunité. Nous avons d’abord rencontré Fusion Jeunesse durant la semaine de la diversité et de l’inclusion en novembre dernier et c’est à cette occasion que certains membres du studio ont décidé de donner de leur temps pour devenir un mentor pour les étudiants, les aidant à s’organiser, à communiquer et à créer un jeu vidéo !

Tout au long de l’année, ils ont rencontré régulièrement les étudiants pour leur donner montrer à quoi ressemble l’industrie des jeux vidéo, quelles sont les compétences demandées pour y travailler et combien l’organisation en équipe est importante pour développer le meilleur jeu possible. Même si ces derniers mois ont été plutôt inédits, nos mentors ont malgré tout continué à travailler aveouc ces développeurs en herbe pour les aider à mener à bien leur projet.

Le 16 juin, Fusion Jeunesse a organisé une cérémonie de fin de projet et a récompensé le meilleur projet étudiant durant un show digne des Oscars ! Marie-Sophie, notre Directeur Général, figurait parmi les personnalités qui ont eu le plaisir de parler lors du discours d’ouverture.

Marie-Sophie Durant le discours d’ouverture

« En tant que studio, nous sommes très fiers de faire partie de cette aventure et d’aider les étudiants à rester motivés tout au long de l’année. La mission de Fusion Jeunesse est essentielle parce qu’elle encourage à explorer sa créativité et à expérimenter le travail d’équipe et la pluridisciplinarité. »

« Être créatif revient à être curieux, ouvert aux autres et au monde » a-t-elle ajouté. « Je veux féliciter chaque élève ayant relevé ce défi et remercier les professeurs et les mentors. La variété de vos créations est impressionnante : escape games, chevaliers protégeant un village, quête pour trouver des vaccins… et plus encore ! Alors, bravo à vous tous d’avoir montré tant de passion et de motivation et bravo pour ces résultats stupéfiants.

Après cette introduction, il était l’heure, pour les étudiants très pressés, de découvrir le nom des grands gagnants de ce projet ! Fusion Jeunesse avait de nombreuses récompenses à distribuer : le meilleur scénario, les meilleurs graphismes, le meilleur gameplay… La cérémonie était similaire à la Game Award Ceremony, surtout si l’on considère que les jeux ayant été récompensés ont eu droit à leurs trailers exclusifs et leurs démos de gameplay.

Nous avons vu énormément de très bons jeux, et il est impossible de parler de tous. La meilleure chose à faire est de laisser nos mentors parler de ce qu’ils ont vécu et de la manière dont ils ont aidé les étudiants à développer leurs jeux ! Donc voilà quelques mots de Brahim, Quentin et Pierre :

 

 

J’ai rencontré Fusion Jeunesse lors de leur venue au studio à l’occasion de la semaine de la diversité et je me suis immédiatement engagé à être un mentor dans le lycée de Drancy. J’ai rencontré les étudiants en février, je me suis présenté, on a beaucoup parlé, c’était un très bon moment. Lorsqu’on a commencé à créer le jeu vidéo, je leur ai donné beaucoup de conseils, je les ai aidés à réaliser l’étendue du projet : ils voulaient faire une douzaine de maps, toutes très techniques… Avec le temps qui nous était imparti, c’était impossible ! Je les ai beaucoup aidés sur la partie de conception de niveaux en leur expliquant qu’il était plus judicieux de présenter un jeu avec un vrai gamelplay mais des graphismes moins impressionnants que l’inverse.

Quand le COVID est arrivé, leur professeur, un volontaire de Fusion Jeunesse et moi avons créé un groupe WhatsApp afin de remotiver les élèves.  Nous avons fait un google drive où ils pouvaient poster leurs documents et nous avons gardé un contact régulier, pour les aider à utiliser le moteur de jeu qu’ils avaient choisi : Construct 3. Dans notre équipe, l’un des élèves aimait le code, un autre était graphic designer, un autre aimait produire le son, un élève s’est occupé du script… Nous avions presque une équipe principale. Finalement, ils ont très bien travaillé malgré les circonstances, on a parfois été justes en termes de temps ! ? Ils ont finalement réussi à présenter un jeu jouable donc nous étions très heureux.

J’ai fait un debriefing avec eux ensuite pour leur montrer qu’ils avaient développé un vrai jeu, grâce au travail d’équipe, à la communication, en restant motivé face aux problèmes, en composant avec les compétences de chacun… Je suis très heureux du travail accompli et de la manière dont il a été fait. Pour moi, tout est positif dans ce partenariat avec Fusion Jeunesse parce que ça a beaucoup apporté aux élèves… mais aussi à moi. L’année prochaine je recommence, sans hésitation!

 

 

 

Fusion Jeunesse offre aux jeunes une opportunité unique que j’aurais aimé avoir lorsque j’étais étudiant. C’est pour cela qu’il était important pour moi de faire partie de cette aventure. La création d’un jeu vidéo est avant tout un processus collectif de passionnés dont le travail est de produire un jeu qui va laisser une trace, grâce à son scénario, sa direction artistique, son gameplay, son paysage sonore… grâce à tout ce qui requiert de la créativité en fait.

En tant que mentor, je voulais partager mon expérience d’ancien étudiant mais aussi de développeur de jeux vidéo afin de leur montrer que chaque parcours est unique mais que tous les chemins mènent à Rome si l’on y met suffisamment de volonté, de passion et d’efforts.  Je voulais aussi les pousser à réfléchir à ce qu’ils voulaient produire afin que cette expérience ait un vrai sens et qu’ils créent un jeu dont ils seraient fiers. C’est ce qu’ils ont fait, à travers le storytelling, le gameplay et tout le reste. Peu importe le support, je pense que l’important est de véhiculer des valeurs qui nous inspirent parce que les jeunes d’aujourd’hui seront les adultes de demain. Passer le flambeau doit être aussi excitant que de le recevoir.

 

 

 

J’ai eu le privilège d’être le mentor d’un groupe d’élèves du lycée Jean Moulin, à Torcy. Au départ, il était prévu que je vienne 4 fois dans l’année pour présenter mon travail et aider les élèves à créer leur jeu vidéo. A cause des grèves, puis de la crise sanitaire, je n’ai pu me déplacer qu’une fois à l’école et nous nous sommes vus une fois à distance. Durant ces sessions, les étudiants m’ont présenté les progrès de leurs nombreux projets, à propos desquels je donnais mes conseils. J’ai été très étonné de voir combien ils étaient créatifs. J’ai demandé à faire partie du jury pour remettre les prix. J’ai été impressionné par l’implication des étudiants et la qualité de certains jeux. Avec un peu de vernis, je suis convaincu que certains jeux auraient même pu entrer en compétition avec d’autres jeux sur le marché !

Ça a été un plaisir de prendre part à cette initiative. Pour moi, c’était une opportunité de me remémorer comment je m’étais retrouvé dans le monde des jeux vidéo après le lycée. J’espère que cette expérience va éveiller quelques passions chez ces étudiants !

 

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